Foire aux questions

Est-ce que le concept a déjà été testé ailleurs?

Non, la combinaison du débranchement du drain, des infrastructures vertes et d’un milieu de vie est une innovation. En revanche, les techniques  séparées ont déjà été testées lors d’autres projets (ruelle verte avec gestion de l’eau, processus participatif, débranchement des drains, etc.)

Qui s’occupera de l’entretien?

L’entretien sera partagé entre la municipalité et le privé.

Qu’est-ce qu’on pourra y faire ?

L’infrastructure verte a un usage esthétique et environnemental avant tout et n’est pas piétinnable. Le reste de l’aménagement sera discuté lors de l’atelier de co-design et de l’atelier de validation.

En cas de forte pluie, est-ce que ça risque de déborder?

Le projet sert justement à éviter les débordements et des calculs de génie civil permettront de déterminer la surface de jardins nécessaire pour contenir les pluies de récurrence 0-20 ans.

Est-ce qu’on peut garder l’accès à nos stationnements?

Oui, l’enjeu a été soulevé lors de l’atelier d’introduction du 27 février 2018 et fait partie des recommandations. Et c’est lors de l’atelier de co-design que vous partagerez vos idées d’aménagement intégrant ou non les stationnements. C’est votre décision.

Est-ce que les frais dus au détournement de drains seront assumés par les propriétaires?

En partie. L’Alliance Ruelles bleues-vertes cherche des subventions pour aider les propriétaires. L’objectif est qu’il y ait le moins de frais possible pour les riverains. Les modèles de compensations au niveau des taxes municipales sont aussi étudiés. En effet, le service de l’eau de la Ville de Montréal est partenaire du projet. 

Quelle est la qualité des sols? Est-ce que le sol est perméable?

Le sol a des grains fins. Cela est un facteur qui contribue à la perméabilité. Toutefois, nous n’avons pas encore toutes les données. Il faut évaluer les remblais. De plus, il reste à évaluer la saturation des sols. On a déjà constaté que la saturation n’est pas la même sur le terrain de la ruelle. Le secteur nord-est est plus saturé. Il faut en revanche retenir que même si le sol avait une mauvaise perméabilité, cela ne compromettrait pas le projet. On trouverait une façon différente de le réaliser.

Qui prend le lead du projet?

Le projet de ruelle bleue-verte a une gestion novatrice. Les décisions se prennent dans les différents comités : le comité technique, le comité de rayonnement, le comité de pilotage et les comités citoyens. Le comité technique cherche à lever les obstacles techniques. Le comité de pilotage s’occupe de l’administration, du financement et de la façon de réaliser le projet. Le comité de rayonnement cherche à tisser des partenariats et à aller cherche des exemples similaires. Enfin, les comités citoyens visent à s’assurer de rejoindre les riverain.e.s du projet et de s’assurer de bien prendre en compte leurs besoins.

Frais liés au projet - Qui devra payer et combien?

L’estimation préliminaire est que le coût du projet oscillera entre 500 000$ et 2 millions. Le projet sera financé par le gouvernement, par la ville de Montréal et par les propriétaires. Il y a aussi différents bailleurs de fonds pour réaliser le projet. Comme nous n’avons pas encore toutes les données techniques et comme le projet n’a pas encore été défini par les riverain.e.s, il est impossible pour le moment de vous dire combien il en coûtera aux propriétaires. Il faut retenir que nous visons à réduire le plus possible les coûts pour les propriétaires et que ce projet leur procurera de nombreux bénéfices.

Qui sont les bailleurs de fonds? Quelle est la répartition des coûts?

Deux bailleurs de fonds financent la démarche actuelle. D’abord, le Fonds action québécois pour le développement durable finance pour 100 000$ la dimension de la démarche participative. Ce montant couvre les deux sites du projet (Hochelaga-Maisonneuve et Point-Saint-Charles (Bâtiment7)). Le deuxième bailleur de fonds est la Fédération canadienne des municipalités. Elle couvrira le volet de la construction.

 

Par ailleurs, il faut aussi souligner l’apport en nature des vingt-cinq partenaires du projet. On espère couvrir une partie des frais en introduisant un modèle d’écotaxation. Le but est de s’assurer que les propriétaires qui investissent dans ce projet en sortent gagnants. On veut créer une plus-value.

Quelle proportion des riverain.e.s doivent accepter le projet pour qu’il se fasse?

On fera le projet quoi qu’il arrive, mais on vise à rejoindre le plus possible de personnes.

Quelles réglementations doivent être levées?

On doit obtenir un permis auprès du service de l’eau de la Ville de Montréal pour réaliser ce projet, mais ce service est déjà un partenaire du projet.